jeudi 18 août 2011

A moitié vide, à moitié plein




Je souffre le martyr sous ma cuirasse d'os
Et forgée d'amertume et de rage féroce.
Je brise de véhémence le flot de mes tourments
Et toise d'un air sombre le pompeux firmament:
"-Que n'as-tu, Ô Seigneur!, retenu celle que j'aime?
Pourquoi me condamner à écrire ce poème?
Y'a-t-il une âme qui au monde aime fidèlement?
Dans cette pléiade de femmes qui embrasse et qui ment..."
*
"-Non, non, dit l'optimiste, cessez ces calomnies!
Gens foutre de clown triste, laissez là vos âneries!
Reconnaissez, monsieur, que pour une salope,
On trouve sous nos cieux, plus de milles pénélopes.
Et qu'y peut faire Yahvé, Allah, Dieu ou Bouddha,
Si de votre être lassée, votre belle s'en alla?
Et si un tel malheur vous fait montrer les dents,
Riez de l'extérieur et souffrez en-dedans!" 
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