dimanche 31 juillet 2011

Liturgie de pirate


Il songe le Capitaine du Hollandais volant :
Il a aimé hier deux grands yeux océans
Qui devaient le garder dans un doux sanctuaire
Loin des sirènes ambrées et du péril des mers…
Mais la mer est trompeuse et bien peu nourricière
Comme la marée osseuse des souvenirs en poussière…

Il ère le Capitaine du Hollandais volant :
Il cherche une âme sincère à terre tous les sept ans
Et rentre à bord bredouille, son cœur dans un vieux coffre
Et chaque port où il mouille croit un peu moins qu’il l’offre…
Mais du fond de sa peine, il contemple le couchant
Et…chante, le Capitaine du Hollandais volant…   




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