dimanche 31 juillet 2011

Fantaisie nasale précieuse et rabelaisienne, moliéresque sur les bords

Ton nez, comme chez le Sphinx, en pierre semble couler
Dans une tempête immense, qui gronde, hurle, terrible,
Une plainte du larynx dans ta voie(x) embourbée
Le sentiment intense d’un cheminement pénible.

Atchi, atcha, atchum : voici une avalanche !
Les mines obstruées, soudain, au jour explosent,
Et un long lac gelé serpente tes joues blanches,
Pour venir occuper tes fines lèvres roses…

-Ma mie, cache cette coulée, que je ne saurais voir !
-Mais dîtes-moi, mon cœur, vous-même pleurez du nez !
-Voyez par quel malheur notre temps enneigé
Nous fait nous embrasser à travers nos mouchoirs !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire