dimanche 31 juillet 2011

Le syndrome de Voltaire

Voici un poème déjà fort apprécié de plusieurs de mes connaissances,
et de fait un de mes amis l'a appris par coeur^^

Comme le Titanic, le bateau France coule,
Emportant avec lui le bateau ivre transi
Raillé et méprisé par l'ignorante foule
Qui lui préfère l'argent et le jette à l'oubli...

Ô Voltaire, mon ami, tu avais bien compris
Que les plus grands esprits ne se croisent à Paris
Je rêve d'Angleterre comme j'ai soif d'Allemagne
Et dévore contes et vers de Byron et Hoffmann!

Adieu Dulce France, pleine d'or, sans vertus
Où sonne encore le cor de Roland qu'A. Smith tue:
Je nage vers le doux Port des poètes disparus!

Ma France n'est pas la France où l'Hideuse politique,
Crachant ailleurs sa science, se rend cadavérique!
Désolé mais je pars rimer sous d'autres tropiques.




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