vendredi 19 août 2011

Réminiscences



Quel grand et troublant port, celui du souvenir !
Où tout est ressemblant, où tout est différent,
Un singulier roman hanté d’êtres finissants,
Un parchemin mourant où tout reste à écrire.
Si le chapitre vingt-deux s’éloigne du chapitre un,
Les êtres poussiéreux qui m’attendent à la fin,
Pétales d’anciens amours, spectres édentés d’apôtres,
Encore frais à ce jour changent d’une ligne à l’autre.

 

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