À Paul Bäumer et tous les autres
On a dit à Camus qu’il fallait quelques morts
Pour amener à un monde où l’on ne tuerait plus ;
Des morts, il y en eu et il y en a encore :
Il faut un 11 Septembre pour qu’on pense aux poilus,
Que la flamme éternelle du soldat inconnu
Ne soit pas étouffée derrière un paravent
Mais brille rappelant les hommes morts sur un champ
Pour la France des valeurs qu’on ne respecte plus.
Ô combien de soldats et combien de mystiques
Qui sont partis lointains pour défendre leur éthique
Pleurent de voir leurs enfants dans de nouvelles tueries !
Souviens –toi, souviens-toi de ce 11 de Novembre
Et ton âme au dieu Mars, refuse de la vendre
Gazeran, le 11 Novembre 2011
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