À l'heure où la campagne bleuit
La ville prend des nuances de gris
Comme dans un tableau de Monet
Et assis non loin d'un touret
Le poète rêve du Walhalla
Dans l'usine de tasseaux de bois.
Et vroum,vroum!
Déjà le bruit de tous les trains
Qui s'ébranlent, se mettent en marche
Et roulent, roulent,
Suivant une macabre marche
Comme une nuée de pantin!
Et vroum, vroum!
Une succession d'automobiles
Un troupeau de camions futiles
roule, roule, roule,
Dans une procession débile,
Vers les usines et vers les villes!
Et vroum, vroum!
Ces hommes qui alignent les vitesses
Avec violence et sans caresses,
Et clac, clac!
Comme ils se branlent avec adresse
Tout en pensant à leurs maîtresses!
Et vroum, vroum!
Toutes ses femmes en furie,
Qui n'ont plus que ça dans la vie,
Elles roulent, roulent,
Comme elles sautent sur un lit
Comme sur la broche qui les cuit!
Au loin, triste et désabusé,
Le poète , à ses bruits éveillé,
Maudit le jour qui s'est levé,
Et part à son tour travailler.
La ville prend des nuances de gris
Comme dans un tableau de Monet
Et assis non loin d'un touret
Le poète rêve du Walhalla
Dans l'usine de tasseaux de bois.
Et vroum,vroum!
Déjà le bruit de tous les trains
Qui s'ébranlent, se mettent en marche
Et roulent, roulent,
Suivant une macabre marche
Comme une nuée de pantin!
Et vroum, vroum!
Une succession d'automobiles
Un troupeau de camions futiles
roule, roule, roule,
Dans une procession débile,
Vers les usines et vers les villes!
Et vroum, vroum!
Ces hommes qui alignent les vitesses
Avec violence et sans caresses,
Et clac, clac!
Comme ils se branlent avec adresse
Tout en pensant à leurs maîtresses!
Et vroum, vroum!
Toutes ses femmes en furie,
Qui n'ont plus que ça dans la vie,
Elles roulent, roulent,
Comme elles sautent sur un lit
Comme sur la broche qui les cuit!
Au loin, triste et désabusé,
Le poète , à ses bruits éveillé,
Maudit le jour qui s'est levé,
Et part à son tour travailler.
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