Et les grands ciels qui font rêver d'éternité...
Pendant des heures entières, comme ceux de Claude Gelée,
Qui à ses ports antiques aux lueurs indicibles,
Donne l'air hypocrite de mondes immarcescibles.
Ces peintures de voiles fraîches où guette la langueur,
Qui sont des linceuls rêches recueillant la torpeur,
Comme les sirènes de Waterhouse
Aux cheveux d'eau, aux tétons roses,
M'immergent d'onirisme dès que le vernis craque.
Me recrachant aux rives du solaire monarque
Ou plutôt sous Louis XIII ou par la fantaisie
Je vois un coteau vert que le couchant jaunit.
Et comme les capricieux du siècle de la vapeur,
J'ai soif de dix-septième, de remonter les heures
Sans comprendre l'essentiel: je désire des ciels.
Un monde sans... by Jean-Baptiste Hassler est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 Unported.
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