Un monde sans Temps.....
C'est un monde statique, qui ne recule ni ne va de l'avant: c'est une Galatée prisonnière de son corps de marbre qui supplie Pygmalion de lui donner chair et os. C'est un monde sans but où l'homme s'ennuie sur un trottoir, une dune ou un quai, méditant sur la tragédie de l'être fini et imparfait.
C'est un monde sans l'Ennemi, donc un monde en paix. Un monde où nos souvenirs les plus beaux ne sont pas dévorés par un présent trop morne, cruel Saturne qui change les joies en peines et la jeunesse en vieillesse. Un monde sans avenir, mais un monde de passé, rempli d'enfants les mains serrées et les cœurs en harmonie: c'est un monde naïf ou peut-être pas assez mature.
C'est un monde sans aiguilles, sans rides ni chirurgie esthétique: où l'on exhibe avec fierté ride du lion et cheveux blancs. Un monde sans montres, où le Capitaine Crochet ne craindrait point le crocodile saturnien qui le pourchasse, où le lapin blanc ne serait plus en retard, et où les vieux ne fuiraient plus devant vous la pendule d'argent qui leur dit: «je t'attends".
C'est un monde sans jours, sans nuits: un monde d'insomnie où l'on dort tout éveillé dans un cauchemar d'obscurité ou de lumière. C'est un monde sans saisons, où l'on reste au moi de Mai, comme Dorian Gray, où l'on naît en Hiver comme Benjamin Button.C'est un monde toujours ensoleillé ou bien toujours pluvieux, constamment enneigé ou bien aride, comme ces planètes de Star wars, absous de toute météorologie changeante. C'est un monde d'habitudes, sans rien pour nous surprendre. C'est un monde rassurant, où au chaud de nos coquilles, obscures cavernes, nous regardons le monde extérieur tel un fantasme sublime: avec envie comme avec effroi.
C'est le pays imaginaire de Peter Pan, où enfants, nous ne craignons ni la mort, ni l'injustice. Où, blottis dans les bras de nos parents, nos frères et sœurs, on se dit que nous serons toujours ainsi, à goûter le bonheur d'être ensemble.
C'est un monde statique, qui ne recule ni ne va de l'avant: c'est une Galatée prisonnière de son corps de marbre qui supplie Pygmalion de lui donner chair et os. C'est un monde sans but où l'homme s'ennuie sur un trottoir, une dune ou un quai, méditant sur la tragédie de l'être fini et imparfait.
C'est un monde sans l'Ennemi, donc un monde en paix. Un monde où nos souvenirs les plus beaux ne sont pas dévorés par un présent trop morne, cruel Saturne qui change les joies en peines et la jeunesse en vieillesse. Un monde sans avenir, mais un monde de passé, rempli d'enfants les mains serrées et les cœurs en harmonie: c'est un monde naïf ou peut-être pas assez mature.
C'est un monde sans aiguilles, sans rides ni chirurgie esthétique: où l'on exhibe avec fierté ride du lion et cheveux blancs. Un monde sans montres, où le Capitaine Crochet ne craindrait point le crocodile saturnien qui le pourchasse, où le lapin blanc ne serait plus en retard, et où les vieux ne fuiraient plus devant vous la pendule d'argent qui leur dit: «je t'attends".
C'est un monde sans jours, sans nuits: un monde d'insomnie où l'on dort tout éveillé dans un cauchemar d'obscurité ou de lumière. C'est un monde sans saisons, où l'on reste au moi de Mai, comme Dorian Gray, où l'on naît en Hiver comme Benjamin Button.C'est un monde toujours ensoleillé ou bien toujours pluvieux, constamment enneigé ou bien aride, comme ces planètes de Star wars, absous de toute météorologie changeante. C'est un monde d'habitudes, sans rien pour nous surprendre. C'est un monde rassurant, où au chaud de nos coquilles, obscures cavernes, nous regardons le monde extérieur tel un fantasme sublime: avec envie comme avec effroi.
C'est le pays imaginaire de Peter Pan, où enfants, nous ne craignons ni la mort, ni l'injustice. Où, blottis dans les bras de nos parents, nos frères et sœurs, on se dit que nous serons toujours ainsi, à goûter le bonheur d'être ensemble.
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