vendredi 5 août 2011

Eveil urbain



Mes larmes, lasses, ne parviennent
À chasser ou brûler
Cette crasse malsaine
Qui nous vient étouffer
Quand ,fiévreux et fébriles,
Agités comme inquiets,
Se posent sur la ville
Mes songes insatisfaits.
Au matin lors commence
Dans les métros une vie
D’une sombre démence :
Je m’ouvre sur Paris,
Lieu du vice, lieu maudit
Qui crache, tousse et vomit
L’Humain jusqu’à la lie.

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